Considérés comme des pièces maîtresses de la conservation de la biodiversité à travers le monde, les Écogardes, aussi appelés les gardiens de la nature sont célébrés ce lundi 31 juillet à à travers le monde à l’occasion la journée mondiale des Écogardes.
Lorsqu’on parle de conservation de la nature et de tous les enjeux et défis qui s’y attachent, ils ne sont pas au-devant de la scène mais ils sont et pourtant des maillons essentiels de ce processus. Des éléments sans qui la conservation de la faune et de la flore ne trouve pas de sens. D’un pays à un autre, ils jouent le rôle de gardiens de la nature et font sien son devenir.
« La Journée mondiale des Écogardes célébrée ce jour, lundi 31 juillet 2023, est l’occasion pour nous, hiérarchie de l’ANPN, de rendre un hommage mérité à ces hommes et femmes qui chaque jour, mois et année, s’emploient dans nos forêts pour préserver l’avenir de l’humanité, à travers leur implication dans la sauvegarde de la biodiversité », a fait savoir Christian Tchemambela, le Secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).
Au Gabon, alors que la préservation de la biodiversité connaît un écho favorable ces dernières années, les Écogardes disent, à travers leurs revendications dans le cadre de leurs activités syndicales (SYNEG), être mal traitées. « Nous avons quand-même obtenu quelques avancées, surtout avec le directeur des affaires financières, Sydney Mbadinga qui a été remplacé de ses fonctions lors du dernier Conseil des ministres. Avec ce dernier, nous avons obtenu la régularité des salaires. Il faut reconnaître que bientôt, depuis un an, sinon plus, les salaires sont réguliers. Nous avons, au niveau du syndicat, pu obtenir les cotisations sociales à la CNSS. Ces cotisations n’ont pas été payées de 2013 à 2021 », a fait a laissé entendre Sosthène Ndong Engonga, le Secrétaire général du SYNEG.
L’un des points de leur combat aujourd’hui est celui du statut de l’Ecogarde. « Nous l’attendons depuis plusieurs années. Malheureusement jusqu’à ce jour, nous n’avons eu gain de cause », a ajouté le Secrétaire général du SYNEG. La célébration de cette journée est pour le syndicaliste, l’occasion de dresser un bilan et de s’interroger sur la place qu’ils occupent au sein de l’agence. Statut, prime de risque et assurance maladie complémentaire, ce dernier interpelle la responsabilité des plus hautes autorités.
« Nous espérons que les autorités vont jeter un regard du côté de l’Agence nationale des parcs nationaux, afin d’améliorer les conditions de vie et de travail des Ecogardes », a ajouté le syndicaliste ne comprenant pas le paradoxe existant entre le fait que le Gabon soit un champion de la préservation de l’environnement et le mauvais traitement des hommes et femmes qui en sont La cause.
Séraphin Lame