Confié à la Fédération gabonaise des agences de tourisme (Fegat), Mohamed Kaly accuse l’Agence gabonaise de tourisme (Agatour) d’exploiter son projet City Tour de Libreville sans son autorisation. De son côté, l’Agatour via son service communication réfute l’idée d’une accaparation de ce concept touristique.
« J’ai confié l’exploitation et la commercialisation du City Tour de Libreville à la FEGAT. AGATOUR s’entête et continue à voler l’œuvre, la propriété intellectuelle d’un opérateur pour faire semblant qu’elle travaille, alors que tel n’est pas le cas en se comportant comme un voleur de produits touristiques », s’est indigné Mohamed Kaly visiblement concepteur du projet.
Cette position, mal à propos, n’a pas manqué de faire réagir l’Agatour qui réfute l’idée qu’elle se serait approprié ce projet. « Monsieur Kaly, l’Agatour tient à vous rappeler qu’il n’a jamais été mentionné quelque part que le city tour était sa propriété. A Travers ce concept, nous vendons et nous valorisons le Gabon », fait remarquer l’agence de promotion du tourisme au niveau national dans un communiqué.
Si l’Agatour reconnaît le droit d’exclusivité de ce projet à la FEGAT, l’agence dit avoir conclu un partenariat avec cette entité pour exploiter le projet. Au départ, il était question pour les deux partenaires de valoriser ce produit touristique avec l’aide de TransAkanda « pour que les agences amènent leurs touristes à moindre coût ». Or, les différentes entités se sont heurté à la question du coût. Conséquence négative, le projet n’a pas été un succès.
« Nous avons donc exploité le City Tour, pas pour de nous enrichir, mais pour la promotion de notre pays en général et de notre belle ville en particulier. Tâche qui entre dans notre mission de vendre le Gabon aussi bien aux nationaux qu’aux internationaux », a conclu l’Agatour.
Séraphin Lame