Ministre de l’Economie Maritime, Oswald Séverin Mayounou veut relever la contribution du secteur pêche au PIB d’ici les prochaines années. Une ambition qui passera par une exploitation durable des ressources halieutiques que regorgent les eaux gabonaises.
Alors que le secteur de la pêche occupe une place importante dans l’alimentation des populations à travers la planète, au Gabon, ce secteur est encore sous-développé représentant à peine 1,5% de contribution au PIB. Si le plateau continental du pays représente 40 600 km² et une zone économique exclusive de 213 000 km² riche d’importantes ressources offshore dont halieutiques, celui-ci regorge un potentiel biologique des espaces côtiers.
Et pourtant, malgré ces potentialités reconnues d’ailleurs à l’international, les activités dans le secteur de la pêche, notamment pour ce qui est de la pêche maritime, sont encore embryonnaires basées sur une pêche de subsistance pour une catégorie de la population. Ministre de l’Economie Maritime, Oswald Séverin Mayounou veut inverser cette tendance en faisant participer le secteur au cycle économique. Ce, en vue de « contribuer de façon significative et durable à la croissance économique et nutritionnelle de notre pays le Gabon. »
Pour le ministre qui a pris part récemment à Lisbonne au Portugal à la Conférence des Nations Unies sur les Océans, cette ambition de développement sectorielle se formalisera en adéquation avec le positionnement du Gabon en tant que pays leader dans la lutte contre les changements climatiques et la préservation de l’environnement. « C’est pourquoi, a conclu le ministre de l’Economie Maritime, ensemble nous allons participer à ce développement en analysant les défis de la pêche maritime et continentale pour une exploitation durable des Ressources halieutiques. »
Séraphin Lame