Nouvellement créé, l’Institut universitaire de formation professionnelle (IUFP), dont le siège est situé à Libreville, à Montagne-Sainte, veut se distinguer en proposant aux élèves, étudiants et actifs, une formation spécialisant en « Gestion des exploitations agricoles ». Un format taillé à la mesure du marché de l’emploi qui offre plusieurs débouchés aux postulants.
Si le retour à la terre ne cesse d’être de plus en plus au centre des préoccupations des autorités gabonaises, le manque de formation dans le domaine de l’agriculture se présente comme un handicap qui, dans une moindre mesure, torpille cette volonté. Conscient de cette réalité, l’Institut universitaire de formation professionnelle (IUFP) qui vient de naître, se propose d’accompagner élèves, étudiants et actifs dans ce sens.
Avec sa filière en « Gestion des exploitations agricoles », l’établissement se propose d’être une référence dans la formation des gestionnaires des actifs agricoles au Gabon. Dans le pays, ce format de formation qui paraît tout à fait nouveau en comparaison au marché, à ceci de particulier qu’il offre plusieurs débouchés aux postulants.
« Concernant le développement durable et l’agriculture, nous savons qu’il se fait fort aujourd’hui de constater que le retour à la terre devient de plus en plus une nécessité pour les gabonais.ses. Cette filière vise à former dans ces domaines en lien avec la mouvance mondiale », a fait savoir le Dr. Adrien Essono Ondo, directeur général de l’IUFP.
Concrètement, cette formation offre aux postulants, une flexibilité dans la pratique de l’agriculture avec à la clé, des savoirs en conception des outils de communication agricole, en élaboration de la stratégique et politiques de développement agricole, en analyse de la sociologie rurale et de la communication et une meilleure connaissance de l’organisation des exploitations paysannes.
Une fois achevée le cursus proposé par l’IUFP, cette formation qui se veut résiliente, pourrait se présenter comme une excellente réponse face au cycle pernicieux de la formation-chômage qui affecte de nombreux jeunes diplômés au Gabon. En effet, seul 1/3 jeunes sortant des universités et grandes écoles du pays trouvent facilement un emploi. Cela, en partie à cause des mauvaises orientations dont ils sont victimes une fois leur baccalauréat en poche. L’IUFP veut se démarquer de cette donne.
Jeune institut supérieur, l’établissement devrait ouvrir ses portes cette année. L’IUFP propose cinq filières de formation aux profits des catégories éducatives listées plus haut. La filière santé et social, les métiers du droit, les métiers de la bureautique, le management des administrations des entreprises ; le digital, sans oublier le développement durable et l’agriculture figurent dans le panorama des formations proposées par cet établissement.
« Les parents qui veulent un avenir pour leurs enfants ; les élèves, les étudiants qui veulent changer de parcours académique et les professionnels qui veulent se recycler ou se donner une seconde chance dans la vie peuvent effectivement choisir notre établissement pour se former », a lancé le directeur général de l’établissement garantissant ces derniers de l’accessibilité des coûts de formation.
Michaël Moukouangui Moukala