De magnitude 4.6 sur l’échelle de Richter, un tremblement de terre s’est à nouveau produit à Lambaréné dans la nuit du mardi 10 janvier. Aucun dégât n’a été enregistré.
De faible magnitude, celui s’est produit à 31 kilomètres de la ville de Lambaréné, au centre du Gabon. Sa profondeur a été évaluée à 10 kilomètres suivant les informations du site www.volcanodiscovery.com.
C’est le deuxième du genre en l’espace d’un mois, après celui survenu le 4 décembre de magnitude 5.5 survenu dans la même région du Gabon mais cette fois-ci, à 47 kilomètres de la même ville. Mais fort heureusement, aucune perte en vie humaine, encore moins des dégâts matériels n’ont été enregistrés.
Si le Gabon devient de plus en plus coutumier de ce type d’événements naturels, certains scientifiques craignent que ce signalement pour l’instant léger, ne débouche sur des catastrophes plus dangereuses.
C’était déjà l’avis partagé par Ismaël Estimé Mbagou Mvezueona, Enseignant-Chercheur en Géosciences à l’Ecole normale supérieure (ENS). « Ces récurrentes activités sismiques depuis un certain temps peuvent évoluer, dans un sens comme dans un autre. Mais ce qui est sûr, c’est que quelque chose se passe sous nos pieds », faisait-il remarquer alors interviewé par notre rédaction.
Pour le scientifique, les autorités ne doivent pas prendre à la légère ces signalements. Ce d’autant plus selon lui que « vu l’activité sismique qui se passe depuis un certain temps dans notre pays, il est impératif que nos autorités prennent le taureau par les cornes en mettant à la disposition des géologues et autres experts en sismique, les appareils et stations nécessaires pour suivre l’évolution des fréquences de ces secousses. »
Michael Moukouangui Moukala