Engagée aux côté de l’Etat dans la lutte contre la pollution plastique, le Lions Club a inauguré samedi 24 septembre à la plage du Tropicana, l’implantation d’une poubelle en forme de poisson. Une action qui invite les abonnés de cette plage à adopter les bons gestes écologiques.
La bonne action a été effectuée par Jean Bernard Obame Ndong, président de la Zone 241 du Lions Club Région 24 avec à ses côtés, les membres de cette association internationale engagée dans l’humanitaire. « Si nous sommes ici ce matin à la plage du Tropicana, c’est pour célébrer la journée mondiale de l’Environnement, d’autant plus que le Lions Club est un partenaire dans l’environnement. Ce qui explique qu’aujourd’hui, nous avons décidé de lutter contre les déchets plastiques au niveau de la plage du Tropicana en offrant une poubelle en forme de poisson, car cette espèce marine est menacée par les déchets d’origine humaine », a fait savoir le président.
La bouche ouverte, le regard tourné vers la mer, ce dispositif de collecte des ordures, fabriqué en fer, revêt toute une symbolique face au phénomène de la pollution plastique qui menace les océans et les espèces qui les composent à travers la planète dont au Gabon. En effet explique Jean Bernard Obame, la symbolique du poisson ayant la bouche ouverte renvoie à l’idée que cette espèce avale tout ce qu’il y a comme déchet avant de nous les renvoyer.
« Cette image du poisson, c’est pour interpeller les populations qui fréquentent la plage du Tropicana de respecter la mer. A ce sujet, nous leur demandons à chaque fois de mettre les déchets d’ordures dans ces poubelles », ajoute le président du Lion Club.
Une fois la poubelle pleine, c’est la société Clean Africa qui se chargera de la collecte. Dans la poubelle ne sont admis que les déchets de type bouteille plastique. Un choix qui s’aligne à tous les dispositifs de ce type déjà déposé ici et là à travers la ville par cette association.
« Dans chaque plage nous allons déposer une poubelle afin de protéger la nature et l’environnement. Nous demandons à la population de conserver nos plages », a conclu Jean Bernard Obame.
Michaël Moukouangui Moukala
