Une vingtaine d’oiseaux rares, appartenant à l’ancien président Ali Bongo Ondimba, ont été dérobés dans la nuit de mardi à mercredi dernier. L’annonce a été faite par son avocate, Mme Gisèle Eyue Bekalé. Ce vol, s’il soulève des questions, laisse l’opinion publique perplexe face à ce cambriolage digne des grands récits ornithologiques.
Dans leur besogne, les mystérieux malfrats ne se sont pas contentés de subtiliser ces volatiles exotiques, véritables joyaux de la gente ailée. Parmi les disparus, figurent des perroquets jacquots, des flamants roses aux allures de ballerines, des inséparables surnommés “oiseaux de l’amour”, un majestueux touraco, des loris arc-en-ciel et des aras éclatants. La pièce maîtresse du larcin : un kéa, ce perroquet montagnard, unique au monde, originaire des reliefs néo-zélandais.
Pour parfaire leur méfait, les voleurs ont également emporté le stock de nourriture de ces pensionnaires d’exception.
Pour Ali Bongo Ondimba, ce vol dépasse le simple préjudice matériel. Ses oiseaux de compagnie, qui ornaient son vaste jardin luxuriant, avaient joué un rôle crucial dans sa rééducation suite à l’AVC qui l’avait frappé en 2018. Leur chant et leur compagnie auraient, selon ses dires, été des “antidotes vivants” contre la solitude et l’isolement. Aujourd’hui, leur disparition laisse un vide américain dans sa vie.
La Rédaction