Fort de sa stratégie prenant en compte le volet environnemental, le Conseil Gabonais des Chargeurs (CGC) veut dé-carboniser ses activités dans une optique de lutter contre les changements climatiques.
Si le transport des marchandises représente un facteur important de pollution au monde, le Conseil Gabonais des Chargeurs (CGC) dit vouloir lutter contre son empreinte carbone grâce à une politique de « décarbonisation » dans son secteur d’activité.
Cette décision, qui fait partie de son processus de restructuration et conformément à l’ordonnance de 2014 portant réorganisation du CGC dont l’une des missions est « de proposer la promotion des moyens de transports moins agressifs pour l’environnement », vise à rendre les services de cette entité para-publique « plus écologique ». Ce, afin de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.
En effet explique son directeur général, « en tant qu’acteur majeur de l’économie nationale au service chargeurs de fret en national et à l’international, nous sommes résolument engagés à soutenir la politique nationale de lutter contre le réchauffement climatique et par voie de conséquence, à œuvrer pour l’atteinte des objectifs de développement durable de l’agenda 2030 des nations, et le CGC se réjouit de la certification du Gabon au crédit carbone ».
Sur la base du pilier environnemental de sa stratégie, cette entité mène des réflexions afin de lutter contre les changements climatiques. Cette logique est en lien avec la trajectoire mondiale qui recommande de limiter au plus possible, les émissions dans tous les domaines. Cela est nécessaire car malgré une baisse de l’activité maritime en 2020 due au Covid-19, le transport maritime devrait connaître, dans les prochaines décennies, une forte croissance qui pourrait augmenter ses émissions de CO2 d’environ 90 à 130% d’ici 2050, selon l’Organisation maritime internationale (OMI).
Visiblement le CGC ne veut pas faire partie des pollueurs de la planète.
Michaël Moukouangui Moukala