Menacées par la montée des eaux due en partie à la destruction des mangroves, de plus en plus des côtes à Libreville, la capitale gabonaise, subissent les affres de l’érosion. Voulant rompre ce cycle dommageable, le maire du 5e arrondissement de la Commune de Libreville et l’ONG les Amis de La Lowé ont procédé, le week-end écoulé, au planting des arbustes sur le site de l’ONG situé à proximité du Pont-Nomba dans la commune d’Owendo.
Modèle en matière de lutte contre l’insalubrité, Chadi Moukarim, le maire du 5e arrondissement de la commune de Libreville est aussi un exemple en matière de lutte contre la déforestation. Le week-end écoulé, aux côtés de l’ONG écologique Les Amis de La Lowé, le maire du 5e arrondissement a participé à l’opération de planting des arbustes sur le site de l’ONG situé à proximité du pont Nomba, qui jouxte Owendo. Une initiative qui vise, d’après ses initiateurs, à lutter contre l’érosion côtière des plages. Un phénomène très visible aux abords des plages de Libreville.
« La Mairie du 5e arrondissement à l’honneur aujourd’hui de dévoiler cet espace protégé, réservé qui est le Village Mangrove », a expliqué le Maire Chadi Moukarim et d’ajouter : « Cette initiative est peut-être une première au niveau des arrondissements, au niveau des ONG, mais il faut rappeler que nous ne faisons que répondre à une obligation pour laquelle notre État a signé des Chartes de protection de l’environnement à l’international depuis 1986 », a rappelé le Maire du 5ème arrondissement de la Commune de Libreville.
Pour le président de l’ONG Les Amis de La Lowé, Guilann Ibinga, « la pause de ce panneau marque l’attachement qu’a la Mairie du 5e arrondissement concernant les Mangroves. »
Ce n’est pas la première fois que Chadi Moukarim apporte son soutien à l’ONG Les Amis de La Lowé. Il s’est plusieurs fois rendu sur le site de l’ONG et y a participé à des opérations similaires. L’ambition du maire est claire : remporter l’enveloppe de 500 millions de francs CFA qui sera attribuée à l’arrondissement le plus propre du Gabon.
En octobre, le ministre de l’Intérieur avait donné le cap en annonçant l’entrée en vigueur d’une loi attribuant désormais la gestion des ordures ménagères aux maires d’arrondissements pour les amener à répliquer au Gabon ce qui se fait ailleurs. Une première dans le pays où ce volet a été jusqu’ici dévolu à la mairie de Libreville qui s’est toujours heurtée au manque d’enthousiasme des autorités mais aussi à l’incivisme des citoyens.
Pour appuyer les maires dans cette lourde mission, l’ancien Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda avait annoncé la volonté du président de la République d’octroyer une enveloppe de 2 milliards francs CFA à chaque capitale de province essentiellement dédiés à l’opération de nettoyage, réhabilitation des places publiques, mise en place des clubs verts dans des lieux comme des établissements scolaires.
La Rédaction