Meilleur ami des courses, un sachet plastique conventionnel met entre 100 à 400 ans avant de disparaitre. Pour lutter contre l’impact de cette résistance organique sur l’environnement, de nombreux pays ont opté pour des emballages plastiques bios. Le Gabon a amorcé ce virement en 2010. Mais forces est de constater l’usage des sachets non conventionnels.
Ami des courses, le sachet plastique occupe inconsciemment une place importante dans les habitudes de consommation de tout un chacun. On le retrouve partout. Chez l’épicier du quartier, le boulanger, les vendeurs ambulants, au marché et dans les grandes surfaces. Et pourtant, malgré cette importance, ce conditionnement et emballage pose problème face aux enjeux de lutte contre la pollution plastique à travers le monde.
En effet, avec une durée de dégradation allant de 100 à 400 ans, le sachet plastique est un véritable polluant pour l’environnement. Une fois son usage terminé, cet objet de la vie de tous les jours se retrouve dans les rues des villes, les canalisations, bassins versants, plages et finissent parfois même dans les eaux des océans à travers le monde. Pour lutter contre l’impact de cette résistance organique sur l’environnement, de nombreux pays ont opté pour l’usage du sachet biodégradable comme alternative. C’est la voie suivie par le Gabon en 2010, sous l’impulsion du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Les enjeux pour la biodiversité sont importants. Avec un territoire couvert à près de 90% de forêts, les ressources génétiques de la faune abondent au Gabon. En prenant rien que le cas des éléphants, le pays héberge la plus grande population d’éléphant d’Afrique. Cette biodiversité unique fait du Gabon l’un des derniers sanctuaires naturels d’Afrique tropicale. Ce laboratoire traduit la ferme ambition du pays à se hisser au plus haut point en termes de préservation de l’environnement. En outre, il s’inscrit parfaitement dans la politique de développement du Gabon vert.