Rare endroit sur la planète où la forêt tropicale se rencontre avec l’océan, le parc national Loango a séduit le magazine TIME qui vient de le classer parmi les 50 endroits les plus beaux au monde en 2023.
Après l’ancien président américain Barack Obama qui dans les documentaires-séries baptisés Our Great National Parks et diffusés sur Netflix l’année dernière, le tour est revenu au magazine américain TIME d’être séduit par l’exceptionnelle beauté des paysages du parc national de Loango situé à moins d’une heure de vol de Libreville, la capitale gabonaise.
Véritable joyeux naturel, doté des phénomènes naturels remarquables, à l’exemple des plages, cordons littoraux, lagunes et plaines peuplées par une faune abondante et exceptionnelle, le parc abrite à la fois d’importants sites historiques et une importante diversité biologique. Les hippopotames, les buffles, les éléphants, les potamochères, les singes, céphalophes, reptiles et gorilles, panthères sont notamment les animaux terrestres que l’on peut découvrir au parc.
La partie trempée du parc est dominée par une importante vie aquatique dont des tortues luths qui y nichent pour leur reproduction, des variétés de poissons, des crocodiles et des lamantins. D’après un récit de l’Unesco, les plages du parc comptent parmi les plus belles au monde. Certains décrivent cet endroit comme un lieu paradisiaque où l’homme trouve du plaisir à se reconnecter à la nature. De quoi justifier qu’il soit très prisé par les touristes étrangers.
Le parc partage le classement de TIME avec d’autres destinations touristiques aussi majestueuses qu’exceptionnelles à travers les différents continents. C’est le cas du Rio-Grande, Tampa, Florida, Willamette Valley (Oregon), Tucson (Arizona), Yosemite National Park (Californie), Bozeman (Montana), Washington (D.C.), Vancouver, Churchill (Manitoba) pour ne citer que ces sites.
En effet soutien TIME, « le parc national de Loango, à 35 minutes de vol de l’aéroport international Léon-Mba dans la capitale Libreville, suivi de trois heures et demie de trajet en voiture ou en bateau, est l’un des rares endroits sur la planète où la forêt tropicale se rencontre océan, ce qui signifie que dans ces 380 000 acres, les visiteurs peuvent voir un éventail extraordinairement diversifié d’animaux de l’eau à la terre au ciel, y compris des éléphants, des léopards, des baleines à bosse, des buffles, des gorilles, des tortues luth, 355 espèces d’oiseaux et les « hippopotames surfeurs » ».
Cette classification devrait conforter l’Agence gabonaise de développement du tourisme (Agatour) qui récemment a officialisé la marque « Destination Gabon », un maillon manquant dans la stratégie de promotion du tourisme local. La marque se veut en effet être le médium par excellence de la vulgarisation des atouts touristiques du pays avec une emprise aussi bien nationale qu’internationale lors des différentes sorties du Gabon. Cette reconnaissance conforte à ce titre les efforts du Gabon a vulgariser à l’international, son secteur touristique.
Séraphin Lame