Érigée en décharge depuis des décennies, la décharge de Mindoubé, située dans le 5e arrondissement de la commune de Libreville ne répond plus aux normes environnementales depuis des années. Saturée et représentant un véritable danger pour les populations environnantes, elle va bénéficier dans bientôt, grâce à un accord signé le 1er mars à Libreville entre les autorités gabonaises et le gouvernement français, d’une réhabilitation qui devrait lui permettre de répondre aux normes internationales.
Le ministre des Eaux et Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan climat, et du Plan d’affectation des terres, Professeur Lee White, accompagné du ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty, Ep. Mbou et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de la République française, Christophe Bechu, ont procédé à la signature d’une déclaration d’intention de réhabilitation de la décharge de Mindoubé.
Ce partenariat s’inscrit en faveur de la modernisation de la décharge de Mindoubé, afin lutter efficacement contre l’insalubrité et améliorer l’assainissement de la ville de Libreville. L’objectif est en effet de mobiliser des fonds pour la réhabilitation de cette décharge en un centre de déchets et de tri aux exigences internationales.
Située dans le 5e arrondissement de Libreville, cela fait plusieurs années que la décharge de Mindoubé est saturée. Des camions-bennes déversent quotidiennement plusieurs tonnes de déchets par jour. Ce qui expose les riverains à d’éventuelles maladies respiratoires : éruptions cutanées, intoxication. Les problèmes sanitaires sont nombreux sans oublier l’impact négatif sur l’environnement. En dépit des nombreuses descentes des ministres et des équipes municipales de la commune de Libreville, la situation de cette décharge est restée en l’état.
La réhabilitation de la décharge de Mindoubé s’inscrit ainsi dans le cadre de projets globaux de création d’un centre de traitement et de valorisation des déchets pour le grand Libreville.
« La décharge non contrôlée de Mindoubé présente des enjeux de santé publique et un défi environnementale au cœur de notre capitale. L’ambition avant sa fermeture est aussi de créer un nouveau centre aux standards internationaux près de Nkoltang. D’ailleurs la délégation de l’Union Européenne et la banque européenne d’investissement accompagnent l’Etat gabonais dans la matérialisation de ce projet », a indiqué le haut-commissaire à l’environnement et au cadre de la vie à la présidence de la république Yannick Ongonwou Sonnet.
Michaël Moukouangui Moukala