En 40 ans, selon les données présentées par le Prof. Lee White, ministre des Eaux et Forêts, la température a augmenté de 1°C à La Lopé. Cette révélation coïncide avec des révélations faites en octobre 2020 à l’occasion des 24 climats sur l’emprise des changements climatiques dans la dynamique des écosystèmes de cette région du Gabon.
A travers la planète, les températures augmentent en raison des activités anthropiques. Comme de nombreux pays, le Gabon n’est pas à l’abri de ces variations climatiques. A La Lopé, zone abritant le parc mixte nature et culture de l’humanité, le phénomène a emprise sur la région.
En 40 ans en effet, d’après les révélations faites récemment par le Prof. Lee White, ministre des Eaux et Forêts, la température a augmenté de 1°C à La Lopé. Curieusement a-t-il fait constaté, cette augmentation intervient alors que la zone a été au cœur d’une intense activité de préservation des écosystèmes et d’un grand engouement de la recherche scientifique. « Mais tragiquement, depuis que je travaille à La Lopé, la température a augmenté de 1°C. On fait des mesure tous les jours dans la station de recherche de la Lopé et ce, depuis 40 ans », explique le Prof. Lee White.
Ce dernier d’ajouter, « à La Lopé, moi-même j’ai vu l’augmentation de la température. Tout le monde au Gabon a vu cette augmentation mais c’est grâce aux données chiffrées à La Lopé qu’on est alerté de cette évolution. Soit 200 mm de moins ». Il faut dire en effet que l’implication de la recherche scientifique dans la compréhension des mutations qui s’opèrent au sein de cette zone a été d’une nécessité pour en arriver à cette déduction.
Cette augmentation des températures conforte à plus d’un titre, les révélations faites il y a environ deux ans aujourd’hui, lors des 24 climats, en rapport avec le lien existant entre la diminution des fruits de forêt et la méforme des gros mammifères dont les éléphants de la zone.
Cette révélation invite cependant à redoubler d’efforts dans les actions de conservation de la biodiversité en direction de la région. Car en effet, si ce site est d’une importance capitale pour le Gabon et l’humanité, la pression de ce phénomène pourrait tragiquement impacter la vie des autochtones de cette région. Pourquoi pas celles des animaux essentiels au cycle de régénération des écosystèmes.
Michaël Moukouangui Moukala