En prélude à la tenue à Libreville de la Semaine africaine du climat (ACW) 2022 qui s’est ouverte hier, lundi 29 août 2022, plus de 400 jeunes venus d’horizon différents du continent ont marché samedi 27 août pour interpeller les pouvoirs publics et dirigeants d’entreprises sur la nécessité d’agir face à l’injustice climatique.
Organisé par le Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (Roscevac) et l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA), l’événement, qui a pris ses marques à l’hôtel de ville de Libreville s’est achevé au ministère des Eaux et Forêts du Gabon.
Pancartes à la main, drapeaux, banderoles et vetus de T-Shirt blanc sur lesquels étaient estampillé la carte de l’Afrique à la couleur verte, la marche avait pour objectif d’interpeller les pouvoirs publics et inciter les entreprises privées à accentuer la lutte contre le réchauffement climatique à travers des actions concrètes et le financement.
A l’occasion, femmes, jeunes, responsables religieux et populations locales étaient représentés, afin que leurs avis soient pris en compte lors des négociations internationales en matière de lutte contre les changements climatiques. Le cas de la Semaine Africaine du Climat que le Gabon accueille.
« L’injustice climatique ne va pas se régler par des petites actions faisables d’adaptation ou d’atténuation. Il nous faut revoir la gouvernance climatique mondiale et y intégrer les aspirations profondes des communautés. Nous ne devons pas uniquement nous attaquer aux effets du changement climatique, nous devons aussi nous attaquer aux causes », a confié Fabrice Ntchango, Coordonnateur national du PACJA.
Cet engagement des jeunes est d’autant plus compréhensible que les affres des changements climatiques pèsent sur leur avenir. La jeunesse africaine encore plus, alors que le continent ne participe qu’à hauteur d’environ 4% seulement à la destruction de la couche d’ozone mais subit les conséquence de cette décadence.
Inondations, sécheresse, montée des eaux, érosion côtière, les effets aggravés des changements climatiques menacent en effet l’avenir de la jeunesse, sachant qu’elle est appelée à prendre le relais de l’humanité. Quel monde va hériter la jeunesse ? C’est donc susciter des réponses à cette question implicite que ces jeunes ont marché.
Pour faire entendre leur voix, la marche s’est dirigée vers le ministère des Eaux et Forêts où elle a rencontré le Prof. Lee White, ministre de tutelle qui a compris leur engagement et a partagé leur appel à la responsabilité des uns et des autres décideurs et dirigeants d’entreprises privées.
Séraphin Lame
Nous sommes jeune et inquiet de tous ce que l’on vois les effets du changement climatique son dévastateur hélas de nombreux pays son atteint mon âme est triste quand je ferme les yeux une seconde et que je penses à ces enfants qui n’ont pas d’eau potable à c’est villes inondé le bétail qui ce meur les familles affamé tout ça me brise le coeur alors si je pourrais marché ainsi tout les jours je le ferais en criant justice climatique quand on le veux? Maintenant maintenant