A l’occasion d’un récent atelier à Beinjing en Chine, 28 professionnelles de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) ont été édifiés sur le développement durable des ressources forestières. Cet atelier a permis à Conservateurs des Parcs nationaux de Pongara, la Lopé, Moukalaba Doudou et d’Ivindo.
Gestion durable des forêts, indicateurs de durabilité, questions liées à l’environnement et à l’écologie, ainsi que les systèmes de certification forestière sont notamment les questions sur lesquelles la délégation gabonaise présente en Chine a été édifiée.
L’atelier, organisé par l’Académie nationale de l’administration des forêts et prairies (NAFGA) de Chine et parrainé par le Ministère du Commerce de Chine, a permis à la partie gabonaise d’améliorer la gestion des ressources forestières, en s’inspirant des pratiques et de l’expertise chinoises.
La Chine soigne son image
Premier partenaire du Gabon dans le secteur forestier, la Chine comptabilise une présence de plus de dix ans dans le secteur forestier dans le pays. En 2022, sur les 234 unités de transformation locale de bois recensés, 167 unités étaient chinoises. Cela représentait 80% de l’activité locale. La Chine est donc un partenaire stratégique dans ce secteur, mais son implication n’a pas toujours été bien perçue en raison de nombreux facteurs.
En effet, ces dernières années, « il a été observé quelques dysfonctionnements et quelques irrégularités dans la pratiques au niveau des exploitants forestiers, mais également au niveau de la délivrance des actes entre les opérateurs chinois et les agents de notre administration ». Ces pratiques s’étendent à la gestion durable des ressources forestières, d’autant plus qu’au Gabon, les exploitants chinois ne font pas vraiment fi de la gestion durable des forêts. Pour la Chine, il par cet atelier question d’inverser ce cliché en positionnant comme un acteur soucieux de la préservation des ressources forestières.
Séraphin Lame