Le 6 juillet dernier, la cérémonie de célébration des 30 ans de contribution du Programme régional de la préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles en Afrique centrale (ECOFAC) a été l’occasion pour le Gabon, pays bénéficiaire, de dresser le bilan d’exécution de ce programme au niveau national. Un devoir qui reste pour le ministre délégué des Eaux et Forêts, Michel Stéphane Bonda, particulièrement positif au vu des réalisations ces 30 dernières années.
Le Gabon, Cameroun, Congo, Tchad, le Burundi, la Centrafrique, la Guinée-Equatoriale, la RDC… ont été les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) bénéficiaires du programme Ecofac. Si au crépuscule de la fin de ce programme, la Commission de la CEEAC que préside et administre, l’Ambassadeur Gilberto Da Piedade Verissimo s’est dit satisfait du bilan du déploiement d’Ecofac, le Gabon n’a pas manqué de s’aligner à cet exercice de reconnaissance.
En effet, « la commémoration du 30e et dernier anniversaire d’Ecofac, constitue pour nous, l’occasion de dresser un bilan des projets dont le Gabon a bénéficié dans le cadre de ce programme » a fait savoir le ministre délégué aux Eaux et Forêts, Michel Stéphane Bonda. Des projets, selon le ministre délégué, « incommensurables ». Parmi ces projet, il y a le suivi écologique et la lutte anti-braconnage des plans environnementaux de plusieurs opérateurs privés forestiers par des équipes des parcs nationaux, le recrutement et la formation des ressources humaines (écogardes, techniciens des parcs nationaux et des réserves), l’opérationnalisation des logements, la réhabilitation des ponts, la mise en place au niveau des bases vie, des unités techniques de services et construction des pontons, notamment d’embarquement d’une longueur de 40m. Le cas de Mayumba.
La sensibilisation et information des communautés locales et populations autochtones sur le bien-fondé de préserver la faune et la flore, y compris la réalisation des recherches à l’intérieur des parcs n’étaient pas en reste des réalisations du programme Ecofac au Gabon. « De nombreux travaux de recherche sont en cours de développement au niveau des parcs, notamment du parc de la Lopé. Ces recherches portent sur des populations spécifiques : madrilles, pangolins, éléphants, etc., et débouche dans certains cas, sur des publications de portée mondiale comme celles réalisées sur les liens entre les changements climatiques et la biologie des éléphants », a fait savoir le ministre délégué aux Eaux et Forêts.
A l’orée de la maturité de ce programme, la satisfaction est au beau fixe au niveau du Gabon. Et pour cause, « le budget alloué au programme Ecofac au bénéfice de la République du Gabon a été exécuté à 100% pour la pérennisation de l’ensemble des activités. »
Séraphin Lame