Première avancée majeure de la COP28, la concrétisation du fonds destiné à financer les “pertes et dommages” climatiques des pays vulnérables a été adoptée, un pas positif pour espérer dégripper les tensions financières entre le Nord et le Sud, en parallèle des négociations sur les énergies fossiles.
Cette décision historique, saluée par une ovation debout des délégués des près de 200 pays participants, concrétise le principal résultat de la COP27 en Égypte l’an dernier, où ce fonds avait été approuvé sur le principe mais dont les contours, très débattus, n’avaient pas encore été définis.
« Je félicite les parties pour cette décision historique. C’est un signal positif pour le monde et pour notre travail », a déclaré Sultan al-Jaber avant d’ajouter, « nous avons écrit une page d’histoire aujourd’hui… La rapidité avec laquelle nous l’avons fait est inédite, phénoménale et historique. »
Reste à savoir de combien sera doté ce fonds, qui sera provisoirement accueilli par la Banque mondiale, contre l’avis initial des pays en développement.
Les premières promesses ont commencé à pleuvoir : 100 millions de dollars pour les Émirats, autant pour l’Allemagne, 10 millions pour le Japon, 17,5 millions pour les États-Unis, jusqu’à 40 millions de livres (environ 50 millions de dollars) pour le Royaume-Uni…
La commission européenne et d’autres pays membres de l’UE ont promis une « contribution substantielle », chacun devant annoncer sa part vendredi et samedi.
La Rédaction