Le président désigné de la COP27 et ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a réitéré la nécessité d’accélérer davantage l’action climatique sur tous les fronts, à savoir l’adaptation, les pertes et dommages, le financement climatique, et l’adoption de mesures d’atténuation plus ambitieuses pour maintenir l’objectif de 1,5 degré à portée de main.
Le nouveau président de la COP27 s’adressait aux ministres des pays membres du G20 lors de la réunion ministérielle du G20 sur l’environnement et le climat à Bali, en Indonésie. Il a reconnu que les réalités géopolitiques dans le monde et la crise énergétique qui en a résulté ont ouvert la porte à un retour en arrière sur les engagements climatiques.
« Il est inquiétant de voir le charbon revenir comme source d’énergie dans certaines parties du monde. Il est également préoccupant que les engagements de financement climatique, en particulier l’objectif de 100 milliards de dollars, tardent encore à être mis en œuvre alors que les besoins des pays en développement continuent d’augmenter, estimés récemment par le Comité permanent des finances de la CCNUCC à 5 à 11 000 milliards de dollars américains. Dollars », a déclaré Shoukry reconnaissant que les membres du G20 peuvent contribuer de manière significative à la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre, rappelant leur contribution directe du Groupe aux résultats de Glasgow.
« L’Égypte estime que le rôle du G20 est essentiel à cet égard. En tant que groupe de pays le plus important et le plus influent politiquement et économiquement, les membres du G20 devraient jouer un rôle de premier plan pour garantir que les défis créés par la situation mondiale actuelle ne servent pas de prétexte ou de justification au retard continu dans la réalisation des objectifs climatiques. Promesses ou retour en arrière sur les gains durement gagnés dans la lutte mondiale contre le changement climatique », a-t-il ajouté.
La COP27 à Charm el-Cheikh s’efforcera de continuer à montrer la voie à travers les différents axes de travail dans le cadre de l’ONU Changements climatiques, du Protocole de Kyoto et de l’Accord de Paris. Il visera à réaliser des percées supplémentaires, la science informant le processus décisionnel international sur le climat, en veillant à ce que les négociations multilatérales sur le climat soient guidées par des règles, des principes, de l’ambition et de l’action.
La Rédaction