Alors qu’une formation intensive de 45 jours a récemment regroupé 84 des Forces de défenses et de sécurité gabonais autour des Forces spéciales américaines, 19 de ces agents étaient des Écogardes spécialement formés aux techniques de protection de la biodiversité.
Tactiques de combat, gestion de crise et surveillance sont les aspects sur lesquels les 19 écogardes ont été formés. Cette formation s’est notamment matérialisée par des exercices allant des missions de sauvetage à la lutte contre le braconnage. Une nécessité dans un contexte national où le braconnage met au niveau national, une pression sur la pérennité des espèces animales sauvages.
« Cette formation renforce notre sécurité nationale tout en préservant notre environnement. Nous sommes reconnaissants et espérons que cette collaboration se poursuivra », a laissé entendre Jean Martin Ossimandong, Général des corps d’armée. Pour Jean-Louis Kakoua Atsima, Directeur Technique de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), cette coopération était essentielle.
Gardien de la biodiversité, il est essentiel de doter les écogardes des moyens nécessaires pour assurer leur mission de conservation et préservation de la biodiversité. Seulement si leur travail est noble et nécessaire pour l’équilibre des écosystèmes forestiers pays, ces agents écologiques manquent souvent de compétences et de moyens pour bien faire leur travail.
Pour le commandement de l’unité de formation des Forces spéciales américaines, « cette formation n’est qu’un début, et nous espérons pouvoir collaborer davantage pour faire face aux défis communs en matière de sécurité et de conservation ».
D’après l’ANPN, en intégrant les Ecogardes à cette initiative de formation, cela permet de soutenir la protection de la biodiversité, un pan essentiel pour le développement durable au Gabon.
La Lettre Verte avec l’ANPN