Parti en forêt pour un besoin non connu, le corps d’Alphonse Piazza Mengozo Mako, la cinquantaine révolue, résident à Iyoka Ngota, un quartier situé à 5 kilomètres de la commune de Makokou, vient d’être découvert en état de putréfaction avancée. La piste d’une mort par les fourches d’un éléphant est assez retenue.
Acteur très actif dans la vie politique du département de l’Ivindo, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, Alphonse Piazza Mengozo Mako n’est plus ! Tué par un éléphant selon les dernières conclusions des autorités compétentes à Makokou, l’homme a été, après plusieurs jours de recherche, retrouvé dans une forêt jouxtant le quartier Iyoka Ngota, à 5 kilomètres du centre de Makokou.
Son corps, retrouvé dans un état de putréfaction avancée, était abandonné dans une touffe de marantaceae, dépourvu de ses vêtements. A apprécier les images difficiles à regarder, cela faisait plusieurs jours qu’il avait trouvé la mort. D’ailleurs, c’est après une absence de plusieurs jours que les habitants d’Iyoka Ngota n’ont pas hésité a entamé des recherches de part et d’autre dans la forêt jouxtant le village pour le retrouver.
Si cette découverte macabre plonge Makokou dans la tristesse, elle remet au goût du jour l’épineuse question du Conflit Homme-Faune, particulièrement Homme-Éléphant qui bat son plein au Gabon depuis plusieurs années déjà. Cette énième disparition sous les fourches d’un éléphant, alors que les autorités de la Transition, notamment le ministre des Eaux et Forêts, Maurice Ntossui Allogo qui dès sa prise de fonction, a affiché sa volonté de placer l’homme au centre de son action, invite à des mesures salutaires pour maintenir l’équilibre dans la relation homme-faune.
Séraphin Lame