Engagées dans la préservation des écosystèmes naturels, l’ONG La Liane et la plateforme Destination Akanda ont planté le week-end écoulé, 5000 propagules et 6000 graines de palétuviers dans des vasières géolocalisables dans l’île Nendé dans le Parc national d’Akanda.
Côtière, la commune d’Akanda qui composant avec trois autres communes de l’Estuaire la zone du Grand-Libreville abrite un parc éponyme dans lequel les mangroves foisonnent. Depuis quelques années cependant, ces écosystèmes composites d’une biodiversité riche, sont de plus en plus prisés par des tiers pour leur proximité avec la mer.
D’une côte à une autre dans les mangroves, des tiers, dotés d’un pouvoir financier, détruisent les mangroves et bâtissent à la place des habitats et des lieux commerciaux. Des pratiques nuisibles qui compromettent le cycle de vie dans les mangroves, la régénération des espèces telles que les palétuviers et rompent le rôle de protection qui caractérisent ces écosystèmes marins.
Engagées dans la préservation des écosystèmes naturels, l’ONG La Liane et la plateforme Destination Akanda comme de nombreuses ONGs de leur calibre, veulent lutter contre la disparition des mangroves en y reboisant ces espaces naturels. Le week-end écoulé mettant en application sa volonté, les deux ONGs ont lancé la deuxième phase du projet de reboisement des vasières à l’île Nendé dans le Parc national d’Akanda.
Cette journée a été marquée par le redéboisement de 5000 propagules et 6000 graines de palétuviers grâce à l’implication en partance du débarcadère d’Okala, d’une dizaine de personnes essentiellement des membres de l’ONG la liane et de Destination Akanda.
« Nous avons le devoir de préserver ce patrimoine naturel pour les générations futures. Grâce à sa mangrove, Akanda joue un grand rôle sur la production en carbone et permet de lutter contre les changements climatiques », expliquent les responsables de ces organisations environnementales.
Cette action environnementale a le mérite de redonner vie aux mangroves dans un contexte national où ces espaces deviennent de plus en plus des lieux de construction au mépris de la loi.
Séraphin Lame
Bonjour, merci de m’inclure “s.tchibozo@crgbbj.org” dans la liste des destinataires de la “Lettre verte”.
Bonne journée, Séverin TCHIBOZO
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Bonne journée,
Emmanuel Gabyn MOUTONDO Boulingui