Signé en 2008, l’Accord de Conversion de Dettes (ACD) d’un montant de 37 milliards de francs CFA conclu entre le Gabon et la France accuse aujourd’hui 14 ans d’existence dans le soutien au Gabon, du financement des projets structurés autour de la gestion durable des écosystèmes forestiers.
Le 9 juin dernier, le point d’étape effectué par le ministère des Eaux et Forêts, représenté par le Pr. Lee White et l’Ambassadeur de France au Gabon, représenté par Alexis Lamek sur l’avancement des projets financés par l’ACD a été un moment important dans le processus d’implémentation de cet accord au Gabon, 14 ans après sa signature. Et pour cause, cet accord est au cœur du soutien aux projets tels que : le Projet d’Appui à la Filière Forêt-Bois (PAFFB), le Projet Éléphantn Gabon (PEG), Contrôle de l’aménagement forestier (CAF) et le Projet d’Arc Emeraude.
Au Gabon, alors que se tenait à l’Ambassade de France, le 12em Comité d’Orientation Stratégique (COS) consacré à l’accord, la rencontre a permis de jeter un regard introspectif sur les réalisations et à réfléchir sur des nouvelles modalités de gestion. Ainsi, si l’implémentation des projets énoncés plus haut peut paraitre à certains endroits (peut-être minime) mitigé, le Comité lui se satisfait des avancées et aspire à des nouveaux projets dont, celui consacré à la gestion de la faune et des zoonoses, au projet de prévention et d’atténuation du Conflit homme-éléphant, au programme immobilier pour le ministère des Eaux et Forêts et de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et au projet de formation professionnelle des acteurs de la 2 et 3e transformation du bois.
Pour le Prof. Lee White, ministre des Eaux et Forêts, cet accord est un très bel exemple de coopération entre le Gabon et la France. Elle témoigne d’après l’Ambassadeur Alexis Lamek, de l’engagement du soutien de la France à la préservation des écosystèmes gabonais capital pour la survie de l’humanité.
Quatorze ans après l’implémentation de cet accord conclu entre l’ancien président français Nicolas Sarkozy et feu président Omar Bongo Ondimba, on ne peut que reconnaître que les parties sont satisfaites de son déploiement.
Ce d’autant plus qu’au Gabon, ce programme offre une bouffée d’oxygène aux autorités, en ce sens qu’il permet de soutenir le financement de certains projets et de soutenir le pays dans sa politique de gestion durable de la faune et de la flore en lien avec les engagements internationaux.
Séraphin Lame