Annoncée depuis plusieurs semaines, la Semaine africaine du climat (ACW) 2022 va débuter lundi 29 août au Radisson Blu de Libreville. A l’occasion, plus de 1000 délégués originaires des pays différents vont se relayer pour échanger sur l’avenir de la planète à l’aube de la COP27 qui se tiendra en novembre prochaine en Egypte.
Accueillie par le gouvernement gabonais, la Semaine africaine du climat 2022 est organisée en partenariat avec l’ONU Climat, et avec la collaboration du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), le Groupe de la Banque Mondiale (GBM), l’Union Africaine (UA), la Banque Africaine de Développement et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA).
Le choix du Gabon pour accueillir cet évènement traduit l’engagement de ce pays d’Afrique centrale pour la préservation de l’environnement. En effet, leader sur les questions de préservation de la biodiversité et de lutte contre les changements climatiques, le Gabon est au carrefour du combat planétaire contre la hausse des températures à travers la planète.
Son territoire, couvert à plus de 80 % de forêts compose avec plusieurs autres pays de la sous-région, le bloc forestier du Bassin du Congo. Ce territoire est au centre des attentions planétaires pour la spécificité de sa forêt.
Pour les gouvernements, dirigeants du secteur privé, organisations de développement, jeunes et société civile, il s’agira durant cet évènement de trouver un terrain d’entente et agir dans un but commun pour la sauvegarde de la planète.
« Comment l’Afrique va faire face à ce challenge ? Comment valoriser les services écosystémiques que l’Afrique fournit à notre planète à travers les crédits ? Je vous invite à nous rejoindre ici à Libreville pour essayer de trouver les solutions au plus grand problème nous faisons face », Prof. Lee White, ministre des Eaux et Forêts.
La semaine africaine du climat sera, à ce titre, un excellent hub pour partager les actions en cours afin de réduire les impacts climatiques et de construire des communautés résilientes.
Pendant cinq (5) jours il sera donc question pour les parties présentes d’échanger sur la mise en œuvre des décisions prises lors de la COP 26, notamment sur l’adaptation, l’atténuation, le financement, et de préparer la participation à la COP 27 qui se tiendra à Charm el-Cheikh, en Egypte en novembre de cette année.
Michaël Moukouangui Moukala