Axe dévolu au ministère de l’Environnement avant le remaniement gouvernemental survenu courant cette semaine, le portefeuille Conflit homme-faune (CHF) a été rétrocédé au ministère des Eaux et Forêts dirigé par le Général Maurice Ntossui Allogo. Cette question est source de tensions au Gabon et nécessite une action concertée.
Cette réorientation intervient dans un contexte de lancement d’une campagne de finalisation du fichier de paiement de personnes impactées directement ou indirectement par la question du Conflit homme-faune. Au Gabon, cette problématique affecte des milliers de personnes dans l’arrière-pays.
Elle est le prolongement de la campagne lancée en 2023 par l’ancien régime. Laquelle visait a dédommagé environ 13000 personnes sinistrés liés au Conflit homme-faune entre 2016 et 2020 pour un montant de 4 milliards de francs CFA. Très tôt arrivée à la tête de l’Etat, les militaires, notamment le Gén. Maurice Ntossui Allogo, alors ministre des Eaux et Forêts avait affiché sa volonté de lutter contre cette question en mettant l’homme au centre de ses décisions.
Si depuis, la question a fait, sous l’ancienne bannière du ministère de l’Environnement et du Climat, l’objet d’un atelier entre le gouvernement et des acteurs des ONGs en vue de la mise en place d’une stratégie et d’un plan d’actions national, les autorités s’activent visiblement à leur manière pour trouver des solutions pour concilier préservation de la biodiversité et sauvegarde des moyens de subsistances des populations.
Très préoccupé par cette question, le Gén. Maurice Ntossui Allogo devrait s’illustrer plus positivement que son ancienne collègue, Arcadie Svetlana Minguengui Ndomba épse. N’zoma dont l’action demeure mitigée.
Séraphin Lame