Un sombre avenir guette l’humanité d’ici les années à venir. C’est le constat alarmant dressé par les experts climat de l’ONU qui, dans un projet de rapport prédisent le pire sous l’effet de l’accumulation de nombreux facteurs climatiques.
Telles des films sur les catastrophes naturelles appréciés par les uns et les autres le lapse d’un temps de plaisir, l’humanité pourrait vivre en réalité ces tragiques scènes. C’est ce que prédisent les experts de l’ONU du climat. Canicule, sécheresse, cyclone, incendies, inondation, famine et prolifération des maladies, l’humanité n’est pas à l’abri du pire.
« Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre », prédit le GIEC. De nombreux pays à travers le monde vivent déjà des instants difficiles suite aux conséquences du dérèglement climatique. Pour contrer ces dérèglements, assure le GIEC dans son projet de rapport, l’humanité doit se résoudre à consentir des efforts dans la lutte pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
C’est à ce titre que le seuil de 2°C défini par l’Accord de Paris est déjà appréciable. Mais le dépassement serait plus critique pour l’humanité avec des « conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles, des conditions de vie qui changeront au-delà de la capacité d’adaptation de certains organismes ». Malgré cette note d’espoir, les projections demeurent alarmantes car au niveau mondial, les politiques d’atténuation des changements climatiques souffrent d’une concurrence entre les Etats-Unis.
Même si depuis la prise de fonction du nouveau président américain, Joe Biden, avec l’organisation en avril 2021 d’un sommet sur climat, une lueur d’espoir se dessine, d’ici dix ans, 130 millions pourraient tomber dans la pauvreté extrême. Dans ce tableau sombre, des centaines de millions d’habitants de villes côtières sont aussi menacés par des vagues-submersion plus fréquentes, provoquées par hausse du niveau de la mer. Un intervalle de 30 ans sépare l’humanité de ces possibilités climatiques accablantes. Pour inverser cette tendance, des mesures fortes demeurent nécessaires.
Séraphin Lame