Réuni hier, mardi 4 avril 2023 à la salle de réunion de l’Agence nationale de la promotion des investissement (ANPI), à l’occasion de la 8e réunion de la Commission nationale d’affectation des terres (CNAT), les ministères des Eaux et Forêts, de l’Agriculture, des Mines et de l’Habit ont validé les projets ciblés par le programme d’affectation des terres pour cette année. La mise en synergie de ces entités dans le cadre de cette programmation s’inscrit dans un souci global d’optimiser l’utilisation des terres sur l’ensemble du territoire national.
Au total, ce sont six dossiers concernant essentiellement les secteurs agricoles et Eaux et Forêts qui ont été examinés hier, à l’occasion de la réunion 2023, la huitième, de la Commission nationale d’affectation des terres (CNAT). Si pour la première fois, le ministère des Mines prenait part à cette rencontre annuelle stratégique visant l’aménagement du territoire national, la réunion s’est cependant achevée sur une note de satisfaction aux dires du ministre des Eaux et Forêts, Professeur Lee White par ailleurs président de la CNTA. Et pour cause, a fait savoir le Professeur Lee White, « tous les projets présentés à la commission aujourd’hui ont eu un aval positif. »
Au nombre de ces projets figurent, dans le secteur de l’agriculture, des affectations au titre de réserves de terres agricoles, des attributions aux forêts communautaires et des affectations pour la mise en place des plantations forestières, notamment d’Okoumé en ce qui concerne le secteur Eaux et Forêts. Un total de plus de 255.508 hectares de terres ont été affectés au ministère des Eaux et Forêts. Soit 205 508 hectares affectés aux forêts communautaires. Cet élan qui prend en compte les orientations du président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’inscrit tout aussi dans une dynamique de prise en compte de l’engagement communautaire dans le développement local du pays.
Parallèlement, l’engouement de ces affectations dans ces deux secteurs d’activités s’explique par les orientations stratégiques consignées dans le plan d’accélération de la transformation (PAT) adopté par le Gabon en 2021 et qui, à l’horizon de cette année, veut durablement transformer l’économie gabonaise. C’est dans ce sens par exemple qu’ici et là, des projets sont annoncés par le Gouvernement. Ces projets concernent particulièrement les secteurs des Eaux et Forêts, de l’Agriculture et des Mines. Le cas du projet de fer de Belinga, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, illustre de cette dynamique souhaitée de développement par les plus hautes autorités.
A travers ce programme dont la commission comprend des entités partenaires telles que l’Initiative des forêts d’Afrique Centrale (CAFI), il est question pour les « secteurs directement ciblés de travailler en synergie, de sorte à éviter des superpositions dans l’utilisation du territoire. » Mais pour le Gabon, il est plus question de gérer durablement l’utilisation de son espace.
Michael Moukouangui Moukala