Alors que le Esther Miracle, un navire privé faisant la liaison entre Libreville et Port-Gentil a coulé le 9 mars dernier au large de Libreville, les fouilles menées depuis lors ont permis de constater que le navire perdait depuis quelques jours son carburant. Un constat d’autant plus inquiétant pour la faune aquatique qui compose les eaux de l’océan Atlantique.
Prévisible, le Esther Miracle, navire privé de la société Royal Cost Marine qui a coulé il y a quelques jours au large de Libreville perd du gasoil. D’après Bekale Meyong, Capitaine de Vaisseau, Chef d’Etat-Major de la Marine Marchande relatant les résultats de recherches effectuées les 17 et 18 mars pour tenter de retrouver la dizaine des corps de passagers du navire manquant à l’appel, « sur les lieux, une légère nappe de gasoil s’étendant sur un nautique était très visible dans la zone sinistrée. »
Si selon les dires du Capitaine, des experts de la direction générale de l’Environnement ont procédé à l’évaluation des risques de pollution encourue, il faut reconnaître qu’à ce jour, en attendant les conclusions de l’évaluation officielle, impossible pour notre rédaction d’établir si la faune aquatique au périmètre du drame est menacée suite à cette fuite. C’est tout autant la position des experts en environnement privé que celle de la direction générale de l’Environnement dont Stephen Mouba, le directeur général de ce service des Eaux et Forêts a été contacté par notre rédaction.
Nous promettons cependant de revenir dans les jours qui suivent avec des résultats d’information plus concrets, même si pour l’heure en analysant les choses, une étendue de ces fuites pourrait être dommageable pour la petite faune des eaux du Komo.
Séraphin Lame