Pour soutenir la protection, la conservation, la restauration et l’utilisation durable de la nature, l’Équateur, le Gabon, les Maldives et le Royaume-Uni interpellent la communauté internationale sur la nécessité de soutenir leur « Plan en 10 Points pour le Financement de la Biodiversité ».
L’objectif des quatre pays est de galvaniser le soutien politique aux actions qui doivent être prises dans l’ensemble de la société et de l’économie mondiale pour combler le déficit de financement de la nature au cours de la prochaine décennie, afin selon ces pays, de soutenir un Cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 (CDB) qui est ambitieux, et de gérer les risques importants de la perte de biodiversité pour l’économie mondiale, la santé publique et la sécurité.
Lancé en septembre 2022 lors de l’événement de haut niveau parallèle à l’AGNU-77, « Countdown to CBD COP15 : Landmark Leaders Event for a Nature Positive World », ce plan fait un tour d’horizon sur les flux financiers internationaux, les synergies avec le financement du climat, les subventions Néfastes, la mobilisation des ressources nationales, la contribution du secteur privé, la philanthropie, les banques multilatérales de développement (BMDs) et institutions financières internationales (IFIs), l’accès aux fonds, le Fonds Monétaire International et les partenariats pour la biodiversité.
La mise en place de ces points est basé sur un constat selon lequel : « le niveau actuel de financement de la biodiversité et les mécanismes institutionnels actuels permettant de valoriser et d’investir dans la biodiversité ne sont pas à l’échelle nécessaire ».
Pour les pays signataires de ce plan, il est question de s’engager à renforcer tous les moyens financiers et non financiers de mise en œuvre, à transformer les secteurs économiques et financiers, à intégrer efficacement la biodiversité dans l’ensemble des politiques, programmes et plans sectoriels et intersectoriels, et à préserver le bien-être des personnes et de la planète.
Cette prise de conscience fait suite au fait que la nature qui est notre source de vie, la base de presque tout ce que nous apprécions n’est pas appréciée à sa juste valeur – ni protégée – par nos systèmes économiques et politiques. Et par conséquent, détruite à outrance à un rythme sans précédent, plongeant la planète dans l’une des crises d’extinction les plus dramatiques de l’histoire.
Problème : le déclin mondial de la biodiversité présente des risques fondamentaux pour le bien-être humain. Il menace notre sécurité alimentaire et hydrique, met en péril notre santé physique et mentale, affaiblit nos économies, accroît la fragilité, augmente le risque de conflit, exacerbe la crise climatique et dégrade la beauté du monde naturel que nous partageons avec toutes les créatures.
Face à ce présage, estiment les pays signataires du plan en dix points sur le financement, il faut agir, afin de renforcer tous les moyens financiers et non financiers de mise en œuvre, à transformer nos secteurs économiques et financiers, à intégrer efficacement la biodiversité dans l’ensemble des politiques, programmes et plans sectoriels et intersectoriels, et à préserver le bien-être des personnes et de la planète.
Ce plan, discuté lors de la COP27 qui se tient actuellement à Charm el-Cheikh en Egypte, interpelle la responsabilité de tout un chacun : pays, Institutions, entreprise du secteur privée, ONGs, Associations, tiers…
Séraphin Lame
Super encore faut-il que les pays développés et les grands pollueurs de la planète s’active.
Une bonne initiative, l’ONG PAGE VERTE au MALI est engagé pour la protection de l’environnement et l’adaptation du changement climatique