Réalisé au Gabon par Caroline Thirion, le documentaire « IDJANGA, la forêt aux gorilles » mis en scène par le français Max Hurdebourcq, vient de décrocher le « Prix des jeunes de la ville de Dijon » à l’occasion du Festival Ecrans de l’Aventure. « IDJANGA… » met en lumière la complexe problématique du Conflit homme-faune (CHF) au Gabon.
« IDJANGA… » de Caroline Thirion et de Max Hurdebourcq fait partie des trois films documentaires primés dimanche 16 à l’occasion du Festival Ecrans de l’Aventure. Le film, tourné au Gabon, a reçu le prix Alain Bombard et le Prix des jeunes de la ville de Dijon.
Sorti il y a quelques mois, après plusieurs années de réalisation, le documentaire a été réalisé dans l’objectif de montrer ce qui se passe dans la forêt gabonaise en termes de conservation de la faune et de la flore. L’intermédiation des gorilles, animaux au cœur de la production audiovisuelle, s’explique par le fait que son scénariste fait partie des passionnés de cet animal. Le film met en lumière la complexe problématique du Conflit homme-faune (CHF), afin de cerner les défis autour pour mieux mesurer les enjeux de conservation qui s’y attachent.
Au Gabon, lors de sa diffusion à l’occasion de la 19e réunion des Parties du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC), le film a été bien accueilli qu’il a connu un franc succès de la part du public.
« IDJANGA… » scrute en effet, dans une perspective de sensibilisation, l’écologie des gorilles de la forêt gabonaise dans la concession forestière de Precious-Wood CEB, une exploitation labellisée FSC dans la province de l’Ogooué-Lolo à l’Est du Gabon.
Plus qu’une simple production documentaire, « IDJANGA… » est une leçon de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) en direction des exploitants forestiers qui peinent à engager leur processus de certification. Après le Gabon, le film documentaire vient de conquérir un autre public.
Michaël Moukouangui Moukala
Article intéressant. Redaction rigoureuse.