Inquiètes, des ONGs de lutte pour la préservation de l’environnement viennent de découvrir la destruction de la barrière de protection du bord de mer par les eaux. Si ce phénomène semble nouveau, il y a plus de trois ans qu’il avait été alerté par Magloir-Désiré Mounganga, Spécialiste des dynamiques littorales.
« Si des mesures ne sont pas prises pour organiser l’occupation du littoral, nous allons vraiment perdre les infrastructures établies à proximité du littoral », prévenait il y a quelques années, Magloir-Désiré Mounganga, spécialiste des dynamiques littorales à l’occasion d’une sortie médiatique. Aujourd’hui ses prédictions se confirment.
Soumis à la pression de l’eau de mer, le bord de mer de Libreville n’échappe pas à cette réalité. Il est rongé et sa barrière de protection ne tient qu’à un fil. Détruite par l’action des eaux, cette structure en ciment n’a pas pu résister à la pression des eaux. Sans oublier qu’il y a des dizaines d’années qu’elle a été construite. Ce qui met sur alerte cette partie du Libreville, notamment le tronçon routier urbain du bord de mer en partant du Géant CKDO pour la présidence de la République, avec des potentielles conséquences sur les constructions environnantes, dont la Cour Constitutionnelle et la présidence de la République.
Ce sont là d’ailleurs les effets nuisibles prédit par le spécialiste. « Des routes et des maisons détruites, certaines fortement menacées… » avançait-il. Aujourd’hui, force est de constater que ces prédictions sont d’actualités.
L’une des raisons de ce phénomène n’est autre que la montée du niveau de la mer qui selon les prédictions du ministre des Eaux et Forêts, Professeur Lee White avance chaque année menaçant les villes côtières.
Dans l’urgence, le Gouvernement doit se saisir de cette situation, trouver une solution qui se caractérisera par des travaux sur cette partie de Libreville. Son action devrait aussi se concentrer sur la partie nord de Libreville, entre le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) et l’entrée de la Baie des Rois. Tout comme la ligne Géant CKDO-Présidence de la République, cette partie est aussi menacée par le même facteur.
Séraphin Lame