Célébrée les 7 septembre de chaque année depuis 2019, le Gabon célèbre ce vendredi 16 septembre en différé, la journée internationale de l’Air Pur sous le thème « l’air que nous partageons ».
La journée internationale de l’Air Pur est célébrée depuis 2019 suite à son adoption par la deuxième commission de la 74e session de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU). D’après le programme des Nations unies pour l’Environnement (ONEP), cette résolution souligne l’importance et l’urgence de sensibiliser le public à tous les niveaux et de promouvoir et faciliter les actions visant à améliorer la qualité de l’air.
Une urgence de sensibilisation qui s’appuie sur la montée en puissance de la pollution de l’air comme principal facteur contribuant à la charge de morbidité liée à l’environnement et l’une des principales causes évitables de décès et de maladie dans le monde.
En effet, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 99 % de la population mondiale respire aujourd’hui un air pollué. Du fait de cela, 7 millions de personnes meurent chaque année à cause de la pollution atmosphérique, dont 90 % dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
Si le Gabon a manqué le 7 septembre dernier, de célébrer cette journée pour rappeler l’importance de lutter contre la pollution de l’air, le pays a choisi ce vendredi 16 septembre comme jour de célébration de cette journée. Axée sur le thème « l’air que nous partageons », cette célébration rappelle l’urgence d’agir face au piège de la pollution atmosphérique.
La qualité de l’air est un enjeu majeur pour la santé, l’environnement, et le climat fait remarquer le ministère des Eaux et Forêts que dirige le Prof. Lee White. « La diffusion dans l’air de nombreuses substances nocives, a pour conséquence une atteinte importante à la santé publique », fait constater le ministère, invitant sournoisement les uns et les autres à la responsabilité.
A son niveau, le pays prend depuis 15 ans, des mesures importantes relatives à l’amélioration de la qualité de l’air. Aujourd’hui conclut, l’ONEP, la nécessité de sensibiliser au problème, à l’impact et aux solutions de la pollution atmosphérique, de collecter et de partager les données, la recherche et les meilleures pratiques, ainsi que de renforcer la coopération internationale et régionale pour une mise en œuvre efficace n’a jamais été aussi grande.
Séraphin Lame