La 20e réunion des Parties du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) a ouvert ses portes ce lundi 3 juin 2024 à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC). Les questions liées à la finance verte et à la protection des forêts du bassin du Congo vont largement alimenter les débats.
Si depuis l’émergence du débat liée à la lutte contre les changements climatiques, la question financière est au centre des enjeux d’adaptation et d’atténuation, cette question va largement alimenté les échanges au cours de la 20e réunion des parties des forêts du bassin du Congo (PFBC) qui s’est ouverte ce lundi 3 juin 2024 à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC). Pour les participants, il sera largement question de trouver un consensus à cette transition souhaitée, alors que le monde tel que nous l’apprécions aujourd’hui impose de repenser notre mode de consommation.
C’est ce que suggère d’ailleurs la ministre de l’environnement et Développement durable de la RDC, Eva Bazaiba qui a montré l’impérieuse nécessité d’opérer une transition vers un monde décarboné. Pour cela, a-t-elle fait savoir, il faut des financements innovants qui permettent de prendre en compte les besoins vitaux des populations qui dépendent de ces forêts.
« La trajectoire vers une révolution verte et durable de notre modèle économique, révèle la nécessité d’opérer la transition du modèle économique fossile vers un modèle sobre en carbone. Ceci est d’autant vrai que le changement climatique a révélé l’insoutenabilité entre l’énergie carbonée et », a-t-elle fait savoir.
En effet, alors que de nombreux peuples dépendent des forêts pour vivre, il est crucial pour les acteurs de la conservation, en quête d’un meilleur équilibre écologique entre les besoins vitaux de l’humanité et la nécessité de préserver la planète, de trouver le juste milieu. « Nous devons concilier le besoin de l’oxygène et le besoin du pain, qui représente la survie de nos populations qui vivent dans la forêt et des forêts », a-t-elle ajouté.
Si cette position trouve un écho favorable auprès des acteurs en quête de salut en matière de conservation des forêts, ce sentier n’est pas pour autant un des plus facile à arpenter.